#23 - 🎧 Sandrine Fraissard - 📚 Bike Trip Post-confinement, l'étrange lune de miel - 🎬 Le poggio, l'Allemagne, Justin Klein
L'essentiel du Gravel et du Bikepacking -1er avril 2021
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Vous avez été nombreux à aimer le duo infernal, Clémence et Sandrine dans l’épisode 102 où elles relataient leur aventure au Rwanda. Si vous êtes nouveau ici, vous pouvez écouter l’épisode 62 avec Clémence pour connaitre son parcours de débutante à étoile naissante de l’ultra. Aujourd’hui, vous allez découvrir Sandrine Fraissard.
Rouleuse infatigable à la langue bien pendue et à la pensée bien affirmée, Sandrine explore de multiples terrains sur différents vélo. Aussi à l’aise en course à pied qu’en gravel, en VTT ou sur la route, Sandrine prône une vision du vélo à l’esprit ouvert et orientée vers le « rouler ensemble ».
Récit spécial du 1 avril : bike trip post-confinement
Texte et images : Nicolas Zangari (Instagram // Strava )
Chapitre 1 : La théorie et les choix
Même si j’ai commencé à rouler le 29 juin 2020, la préparation de ce voyage a commencé trois mois auparavant, en plein pendant le confinement. Une préparation qui a parfois tourné à l’obsession mais qui m’a permis de m’évader.
Pendant les 56 jours de confinement, j’ai écouté une trentaine d’heure de podcast sur l'ultra-biking, regardé des dizaines d'heures de vidéos de retour d’expérience sans compter les lectures de récits et de blog.
Une fois cette tonne d’info théorique digérée, il était temps de faire mes propres choix personnels, qu’ils conviendra d’assumer par la suite.
Je compare le matériel par rapport à de multiples critères : ce que j’ai déjà, le poids, le prix, la disponibilité, l’encombrement, etc
Le choix du vélo est prédominant, je choisis de partir sur le kit cadre titane Sauvage modèle La piste pour plusieurs raisons :
● Le confort du titane par rapport à l’alu et le carbone,
● Sa légèreté par rapport à l’acier,
● Son côté indestructible, durable et naturellement anti rouille.
Je trouve la marque française cycle Léon qui propose un cadre répondant à mes besoins et un magasin Alsacien qui fait le montage sur mesure en offrant le choix des composants dans l’intégralité. Je passe quelques heures au téléphone avec Ignace qui est le propriétaire de la petite boutique pour justifier le choix de chaque composant.
En parallèle j’achète et teste le reste du matériel manquant. J’éprouve mon option de couchage en commençant une nuit dans le jardin. Je rectifie vite mon setup en ajoutant des boules quies et un masque pour les yeux à la panoplie.
Cette préparation me permet aussi de commencer à m’évader alors que l’enfermement est de mise. Pour fabriquer l’itinéraire parfait à mon sens, j’utilise komoot, Strava et Garmin. Une fois ébauché, je le soumets à la communauté du groupe Facebook Bikepacking France. J’ajuste et je fige cette dernière version que je découpe en 4 portions. Les traces sont chargées sur le GPS et le téléphone une semaine avant le départ.
Côté prépa physique, j’ai roulé sur mon home trainer avec Zwift pendant le confinement et surtout beaucoup couru. Un aller retour Lille-hardelot-Lille de 315 km sur la journée finira de valider la préparation physique. Même si cette dernière longue sortie me demandera de puiser dans les réserves physiques et mentales, il s’agira d’une belle dernière sortie avec Thomas qui quitte Lille pour rejoindre Brest.
J- 1 : Lundi 29 Juillet, veille du départ
Le sac est déjà prêt depuis 2 jours. J’ai fait et défait plusieurs fois le tout pour enlever quelques objets de réassurance inutiles. Une dernière partie de Carcassonne et je file au lit. Je calcule l’heure du réveil, le train partant à 6h, je programme la sonnerie sur 5h. Après réflexion j’avance de 5 minutes pour m'offrir le temps d’une dernière douche.
Jour 1 : Mardi 30 Juillet : le jour J
Lille -> Ludwigswinkel
Le réveil sonne, je saute du lit pour filer dans la douche. Au bout de 5 minutes je vois Margaux débarquer dans la salle de bain… Il est 5h du matin dans ma tête, qu’est ce qu’elle fait debout ? En réalité il est 6h!!! En avançant de 5 minutes j’ai réglé mon réveil à 5h55 au lieu de 4h55 pour un train partant à 6h. Je prends mon téléphone pour regarder les trains suivants et je découvre un SMS de la SNCF m’indiquant 17 minutes de retard. Je cours prendre la voiture et fonce vers la gare. J’arrive à 6h15 pour découvrir que le train est déjà parti... Le contrôleur ne comprend pas le message de retard, le train est parti à l’heure... Le train suivant est à 8h, j’attends à la gare. Cette petite boulette m’a déjà consommé un peu d’adrénaline mais je suis content au fond de moi qu’il y ait un peu de piment. C’est ça l’aventure!
Après le train Lille-Strasbourg sans encombre, je poursuis en TER jusqu’à Roeschwoog puis un bus me dépose à Lanterbourg. Je commence à faire du stop pour finir les 6 kms qui me séparent du magasin où m’attend ce vélo tant attendu.
Je me fait prendre en stop par un local sur le premier km puis par un allemand qui fait un détour pour me déposer devant le magasin après une discussion bien sympathique.
Je découvre enfin ce vélo que j’ai attendu près de 3 mois. Je suis comme un enfant le soir de noël. Il est comme dans mes rêves. Après un tour de roue rapide à vide, j’y installe les bagages et fais les derniers ajustements.
Le vélo est pesé à 22kg avant de partir.
C’est parti pour la première étape en direction de l’Allemagne toute proche. 48km quasiment de piste cyclable dans la forêt, le pied!
Au bout d’une heure, je m’offre même le luxe de déguster une pâtisserie que Ignace m’a offert au passage de la frontière Franco-Allemande.
J’arrive au camping quasi-désert et y installe mon campement plutôt minimaliste. Je prends une douche, froide évidemment, avant de repartir pour manger dans le village voisin. Au menu : Escalope de dinde sauce poivre, frites et bière. Rien de végé au menu, on fera avec surtout que personne ne parle Anglais...
De retour au camping, le propriétaire m’explique gentiment que je dois bouger mon campement que j’avais installé en utilisant les piquets d’une tonnelle de caravane...
Je déplace fissa et me prépare à dormir après avoir rempli mon carnet de note, donner des nouvelles aux proches et recharger le matériel électrique.
Jour 2 : Mercredi 1er Juillet
Ludwigswinkel -> Thionville
La nuit ne fût vraiment pas simple à cause des moustiques qui cherchaient à tout prix à me piquer sur la seule partie accessible : le visage. Malgré mes efforts pour me couvrir je les entends roder, se poser et me piquer à travers le tissu. Je me réveille naturellement à 5h par le lever du jour et le chant des oiseaux qui l’accompagne. Je dégaine les boules quies et le masque pour m’offrir 45 minutes de sommeil supplémentaire. Je suis content de voir que mes choix de matériel m’apporte le confort nécessaire. La technique qui consiste à dormir
avec ses habits à l’abri de la rosée matinale dans le sac de couchage fonctionne à merveille. J’enfile des vêtements secs et chauds. Il est temps de plier le camp pour repartir. 6h30 je suis en selle sur la trace après un petit déjeuner frugal à base de sablé au chocolat. Le début de la route est tranquille, je roule sur un asphalte roulant au milieu d’une forêt m’offrant un jolie décor. Il n’y a personne, je me sens libre. Au bout d’une dizaine de kilomètres la route se transforme en chemin forestier sablonneux. Je dois grimper sur une pente de plus en plus raide qui m’oblige finalement à pousser le vélo.
Je passe le mini col pour m'offrir une descente sur la route qui me permet d’avaler les kilomètres rapidement. Quelques heures plus tard, je m'aperçois que je suis suivi par deux cyclistes. Je ralenti volontairement l’allure pour me laisser dépasser et prendre leur roue. Il s’agit, j’imagine, d’un père et de son fils. Nous roulons aux alentours des 30 km/h, c’est parfait. Je prends quelques relais pour “faire ma part” du travail. Nous n’échangeons aucun mot et de toute façon je ne parle pas allemand. Je décide même de dévier de ma trace initiale pour rester un peu plus longtemps avec eux tellement c’est plaisant. On se “tire la bourre” dans quelques montées avec le jeune pendant que le père peine un peu à nous rattraper. On se sépare à une intersection et je me retrouve seul. Je passe de l’asphalte lisse à un chemin de cailloux qui me secoue comme il faut. Je sens soudainement un liquide couler sur mes jambes, je m’arrête pour comprendre d’où ça vient. C’est ma canette de jus d’orange qui s’est plantée dans le porte bidon. Je bois cul sec le contenu par l’orifice. Cette dose de sucre me donne un coup de fouet instantanément. Ah le pouvoir du sucre... J’avais découpé ma journée par portion de 3h qui sont ponctuées de pause pour manger, et la première arrive déjà.
9h, je m’arrête donc dans une boulangerie Allemande pour me prendre un café, un sandwich au pâté et une petite brioche que je mange sur un banc face à la forêt à la sortie du village. Je profite de cette pause pour souhaiter l’anniversaire de Pierre.
J’attaque alors une longue et monotone portion sur le chemin des Romains. Le vent est de face. Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment je commence à chanter dans ma tête “let it be” des beatles. Le fredonnement devient un karaoké sauvage, j’enchaine avec Queen. Je suis au milieu de nulle part à chanter à tue tête. Mes jambes appuient déjà moins fort sur les pédales mais je suis heureux d’être là et de faire ce que je fais. Pour tromper l’ennui, je regarde un peu les données que me propose mon GPS en m’attardant plus particulièrement sur le profil de dénivelé. C’est désormais ce que je vais regarder le plus car les kilomètres ont moins de sens finalement. Je découpe ainsi les étapes en me basant dessus.
Chaque fin d’ascension est une victoire et me rapproche de la pause du soir. J'établis un nouveau contrat moral avec moi même :” tu ne mangeras qu’en bas de cette bosse”.
Midi, je me pose dans une pizzeria pour manger et recharger le GPS. Les 80km de la mi-journée sont fait, je valide ce que j’imaginais faire.
13h : je repars sur une succession de montées et descentes, il me reste 2 grosses bosses pour arriver sur du plat. La première me grille une cartouche physique. Je sens clairement que j’y laisse des plumes. Je ne sais pas pourquoi mais je commence à penser à l’étape qui m’attend demain. 213km et 1800m de D+. Ca me paraît alors insurmontable.
Je cogite pour essayer de gagner du temps en attaquant le début de l’étape aujourd’hui. Tout en roulant, je cherche les différentes options possibles sur mon téléphone et je découvre que je peux économiser 10km et m'épargner la dernière ascension. Bingo, je coupe à travers la forêt que je devais contourner par la route.
Le raccourci me fait bien gagner 10km mais je pense que je perds finalement du temps car le chemin n’est pas du tout roulant et disparaît même de temps en temps. Heureusement la suite est ultra roulante. Je suis sur le bord d’un canal et je file à toute vitesse entre Metz et Thionville.
17h, j’arrive à Thionville dans cette espèce de zone industrielle vraiment très loin de la beauté des paysages précédents. Je m’arrête au McDo pour prendre une glace et un grand verre d’eau. Je commence à rechercher un logement plus loin sur la route, histoire de pousser un peu. En 1h30 je ne trouve pas grand chose, le peu d'hôtel ou de gîte sont complets ou fermés à cause du Covid. Idem pour Airbnb… Je décide finalement de suivre le programme initial et de dormir à Thionville. Je profite donc de cette longue soirée pour laver mes vêtements en espérant qu’ils sèchent dans la nuit. Le repas est toujours copieux mais la balance de calorie est toujours négative.
Jour 3 : Jeudi 2 Juillet
Thionville->Val Joly
J’avais programmé mon réveil à 6h25 mais je me réveille naturellement à 6h20 comme si mon corps savait que cette journée allait être longue. Je range rapidement mes affaires et je vais prendre le petit déjeuner à la réception pour le manger dans ma chambre, crise du covid oblige. Je n’en perds pas une miette et décolle rapidement. Je suis content de voir que ma tenue est sèche, la journée commence très bien!
Il est 7h, je commence à pédaler. A la vue du profil de dénivelé de la journée je découpe en deux pour placer la pause déj au milieu.
La première montée ne tarde pas à arriver. Je savais que la journée allait être longue alors je me suis offert le luxe d'écouter de la musique et des podcasts @spotzle et @ultratalkt dès le début pour occuper mon esprit et le détourner de la douleur physique. J’ai la chance d’échanger en visio avec Margaux et Marius tout en montant la première côte!
Je quitte ensuite la route pour prendre des chemins de tracteurs et des routes forestière qui me font drastiquement chuter la moyenne au bénéfice de la variété et du changement ce qui cassent la monotonie.
13h, il est temps de s’arrêter! Encore une fois, le contrat est rempli pour cette matinée, je m’offre une pizza 4 fromages que je n’arrive pas à finir. 45 minutes plus tard je remonte en selle en attaquant par une côte. Je ne suis pas à la moitié de la journée, c’est long physiquement et mentalement.
Je ne sais pas trop pour quelle raison, sans doute la fatigue mais je prend une mauvaise route à un moment. Je m’éloigne de la trace d’origine peu à peu. J’imagine, en tout cas j’espère, retrouver mon chemin à un moment mais ça n’arrive pas. Je me retrouve sur un chemin qui finit par disparaître dans la végétation. Je ne peux même plus rouler et je dois pousser mon vélo et même à le porter. Le demi tour ne m’enchante pas alors je regarde où se trouve la route et je coupe par un fossé.
Je tombe sur une route après avoir coupé par un champ. Le problème c’est que cette route est une 2 fois 2 voies et qu’en plus je suis à contre sens! Je marche 400 m à côté du vélo le long de la glissière de sécurité pour retrouver une nationale. Pour ajouter à l’ambiance, il pleut. Je retrouve enfin la trace d’origine, ce raccourci m’aura fait perdre beaucoup de temps et d’énergie...
La longue ligne droite sur le bord du canal vers Charleville Meziere me semble interminable. Le vent de face ne me facilite pas la tâche. A la sortie de la ville, je m’offre une halte “boulangerie” et passe un coup de fil à Margaux, il pleut toujours… Je reprends de l'énergie et repars mieux même si ça grimpe.
L’après midi fut très variée en terme de paysage et de revêtement. J’espérais secrètement qu’un peloton viendrait dans ma direction et que je pourrais m’abriter derrière. J’ai quand même eu la chance de suivre un type dans les Ardennes Belges et d’échanger quelques mots avec lui pendant 5 petits kms avant de retrouver du chemin.
Je passe Chimay sans m’y arrêter car il est déjà tard.
A 20h je passe dans un petit village, la peur de ne rien trouver à manger m’oblige à m’arrêter. Après tout je suis quasiment arrivée au Val Joly...
J’arrive finalement à 21h au camping qui est fermé... Heureusement le gardien est joignable par téléphone. J’enchaine avec le rituel : douche/bivouac/rangement et prise de note/coup de fil à la famille.
Il fait nuit, tout est calme, je m’endors vané de cette longue journée.
Difficile au final de résumer cette journée si riche. J'ai pris des averses, eu des passages à vide et des moments d'euphorie. J'ai profité du paysage et beaucoup regardé le sol pour soulager ma nuque. Je regardais les lignes blanches et ma roue avant pour garder ma trajectoire tout en anticipant les virages sur l'écran de mon GPS. J'ai pris le roue d'un cycliste sur quelques kilomètres à toute vitesse avant de me retrouver seul. J'ai poussé dans les montées et pesté contre le vent de face qui ne m'a jamais laissé de répit. Tous les messages que j’ai reçu m'ont vraiment encouragés, c'est top de partager ça avec du monde… Demain soir je serai normalement à la maison si tout va bien mais pour ça il reste 167 km que je ne néglige pas.
Jour 4 : Vendredi 3 Juillet
Val Joly -> Wasquehal
Dernier jour, le plus court en kilomètres mais le plus difficile mentalement et physiquement. Après une grasse mat je décolle du camping vers 8h30 très péniblement. Pas de petit déjeuner possible avant quelques bornes, il faut avancer.
Heureusement, j’ai une grosse barre de 400 kcal Feed qui est censée remplacer un repas. Dans tous les cas, je sens bien que je suis en déficit de calorie par rapport à ce que je dépenses. Je commence par suivre la trace sympathique de #thenorthtrail qui me fait traverser des forêts. Je me rends compte qu’il y a de nombreuses propriétés privé en plein coeur des forêts. Sans compter les endroits réservés à la chasse.
En sortant de la forêt je retrouve des routes de campagne qui normalement sont sympathiques mais je suis pas d’humeur. J’ai hâte de rentrer à la maison. Au plus je me rapproche de chez nous et plus je retrouve des noms de ville familiers. Malheureusement, je retrouve aussi des routes plus chargées en trafic et je subit les premières incivilités des conducteurs pressés. On n’est pas grand chose sur un vélo face à plus d’une tonne de métal sur 4 roues.
Avec la fatigue s’ajoute l'énervement face à ces comportements dangereux. Je fini par couper tout droit la trace pour revenir sans détour. Je délaisse la beauté du tracé pour faire dans l’efficace.
J’échange des messages avec Margaux pour qu’on se retrouve à la maison.
120km en pratiquement 7h, autant dire que c'est lent... Surtout en prenant 90% de route. Le vent, toujours lui, est décidément fort et légèrement travers face. J'ai souvent eu l'impression de rouler penché sur un côté. Mais finalement, après une journée compliquée, j’arrive à la maison vers 16h.
Au final, je suis content d’avoir fait cette aventure et je ne changerai rien si c'était à refaire. C'était un challenge de partir avec autant de nouveautés sur une grande distance mais tout s'est parfaitement déroulé ! J'aurais encore beaucoup appris pendant ce trip...Sur le vélo, le voyage, mon corps, mon mental ...
Merci pour vos messages je me suis pris au jeu de vous raconter mes journées.
Maintenant place à la famille et à la récupération.
Histoire(s)
1947, l’étrange lune de miel d’Ernest Kreiling.
Ernest Kreiling était staff-sergeant au 114ème régiment d’infanterie de la 44ème division d’infanterie US.
En 1947, il revisite les champs de bataille en Lorraine avec sa femme à vélo. Le photographe du magazine LIFE Anthony Linck a suivi le couple et a documenté leur bien étrange lune de miel.
Essai(s) grand format
Prochainement, vous découvrirez dans cette rubrique des essais de matériel, réalisés en profondeur. Nous sommes le jeudi 1er avril, je file à Dijon récupérer un vélo (ah ah suspense !!), un ensemble de sacoches est arrivé cette semaine…
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